Les jeudis du mois de mai
au sanctuaire ND de Lourdes à Thoricourt
Mai 2019
Voici les quatre
enseignements pour ce mois de mai 2019 au sanctuaire Notre Dame de Lourdes de
Thoricourt (commune de Silly et doyenné d’Enghien-Silly). Je vous propose cette
année de découvrir différentes particularités de la foi chrétienne.
Je me laisse inspirer par
la liturgie de la Parole du jour et par les lieux théologiques, c’est-à-dire
les lieux où Dieu se fait connaître. Dans sa bonté et sa sagesse, Dieu se
révèle à l’homme. Par les événements et par ses Paroles, Dieu se révèle
Lui-même ainsi que son dessein de bienveillance. Ce dessein consiste à faire
participer tous les hommes à la vie divine.
L’acte de foi est la
réponse de l’homme à un Dieu qui se révèle. L’homme donne librement son
adhésion à la vérité divine.
Je me laisse aussi inspirer
par le temps liturgique : nous vivons le temps pascal et le mois de mai
consacré à la Vierge Marie.
La
foi chrétienne est pascale :
la clef de la foi
chrétienne se trouve dans l’expérience pascale.
La
foi chrétienne est eucharistique :
le Christ ressuscité est
présent jusqu’à la fin des temps en se donnant en nourriture pour la vie
éternelle. Il est le Pain descendu du ciel.
La
foi chrétienne est mariale :
la Vierge Marie est la
première à avoir accompli le chemin de foi jusqu’au partage de la gloire de son
Fils.
La foi chrétienne est biblique :
la foi étant une réponse à
un Dieu qui se révèle, ce Dieu se révèle par les événements des hommes et par
ses paroles.
La
foi chrétienne est évangélique :
l’Evangile rend le mystère
du Christ présent et fécond dans l’Eglise.
La
foi chrétienne est diaconale :
le commandement nouveau
‘aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés’ fait écho au geste du
lavement des pieds où Jésus devient le serviteur.
La
foi chrétienne est trinitaire :
le mystère central de la
foi et de la vie chrétienne est le mystère de la Sainte Trinité. L’Esprit Saint
est uni au Père et au Fils. Dieu est communion d’amour.
La
foi chrétienne est une foi joyeuse : la joie est la carte
d’identité du chrétien. La joie dans la vie chrétienne est une priorité.
La
foi chrétienne est une histoire d’amour :
la foi chrétienne invite à
entrer dans la relation d’amour entre Dieu et l’humanité, entre Jésus Christ et
chacun de nous.
Enseignement
du jeudi 2 mai 2019
La foi chrétienne est une
foi pascale
S’il y a peut-être mille
raisons pour croire, il y en a une qui les dépasse toutes : le mystère
pascal. La vie triomphera-t-elle ? L’amour sera-t-il victorieux ? La
mort est-elle cette muraille infranchissable contre laquelle toute vie vient
s’écraser ou est-elle passage vers la plénitude de la Vie ? La brèche que
le Christ ressuscité a percée à Pâques, nous ouvre-t-elle un immense champ
d’espérance chrétienne ?
Dieu ressuscite Jésus et ce
qu’Il a fait pour son Fils bien-aimé, Il l’accomplira pour chacun de nous. Au
centre de la Profession de foi, se trouve ce double énoncé de foi : Il ressuscita le troisième jour et j’attends la résurrection des morts et la
vie du monde à venir. Avec la mort, la vie n’est pas détruite, elle est
transformée ! Nous sommes toutes et tous attendus dans la Maison du Père.
Il veut que ‘tous les hommes soient sauvés’ (1 Tm 2,4). C’est pour cette raison
qu’Il a envoyé son Fils nous ‘préparer une place’ (Jn 14,3)
La foi chrétienne est une
foi eucharistique
Intimement lié au mystère
pascal est le mystère eucharistique. Le matin de Pâques s’enracine dans les
Paroles et les événements du Jeudi Saint et dans le désastre du Vendredi Saint.
La vie éternelle est liée à ce pain
vivant descendu du ciel. Celui qui mangera ce pain vivra à jamais (Jn 6,51). L’Eucharistie
est source, sommet et cœur de la vie de l’Eglise. Elle est la célébration du
mystère pascal de Jésus. Dans sa ‘méditation sur l’Eglise’ le Cardinal Henri de
Lubac a raison de nous rappeler que l’Eglise
fait l’Eucharistie et l’Eucharistie fait l’Eglise.
C’est ce que j’ai pu vivre
joyeusement dimanche dernier, le huitième jour de Pâques, dans deux communautés
chrétiennes qui présentaient 25 enfants à recevoir, pour la première fois, le
plus beau cadeau que Dieu pouvait offrir à ses enfants : manger sur terre le
pain du ciel, comme nourriture d’éternité. Et l’autel qui accueille ce pain de
Vie n’est autre que le Christ, pierre que les bâtisseurs ont rejetée et qui est
devenue la pierre angulaire. En son Fils ressuscité, Dieu lui-même vient
dresser sa table chez nous et nous donne à manger son pain. En attendant de
prendre place à la table préparée pour nous dans la maison du Père.
La foi chrétienne est une
foi mariale
La foi est une attitude
intérieure faite d’humilité, d’écoute et d’obéissance. La personne qui reçoit
dans la foi une Parole de Dieu, un appel, une mission, donne son assentiment
intérieur. Ainsi, elle se déclare disponible pour coopérer à l’œuvre de Dieu.
Qui mieux que la Sainte
Vierge Marie incarne cette foi chrétienne ? Marie donne l’assentiment de
sa foi. Elle s’offre à Dieu pour qu’Il puisse disposer d’elle-même.
L’Eglise ne cesse de parler
avec admiration de la foi de Marie. Elle nous précède en tout, elle est la
première en tout : le premier oui de l’Alliance nouvelle, la première en
chemin lors de la Visitation, la première à contempler le Christ incarné à Noël,
la première à être élevée dans la gloire du ciel.
La foi chrétienne est un
oui donné à Jésus Christ, qui nous révèle le mystère de Dieu et nous indique le
chemin du bonheur. Marie a terminé ce chemin de bonheur. Elle est ainsi «
parfaite image de l’Eglise à venir. Elle guide et soutient l’espérance du peuple
encore en chemin » (préface de la fête de l’Assomption)
Puisque notre foi est pascale, eucharistique et mariale, nous
sommes très heureux de se retrouver une nouvelle fois dans ce sanctuaire
marial, en ce mois de mai, en ce temps pascal, pour célébrer la sainte
Eucharistie.
Enseignement
du jeudi 9 mai 2019
La foi chrétienne est une
foi biblique
Notre Dieu est un Dieu qui
parle. ‘Parle, Seigneur, ton serviteur écoute’ dit Samuel jusqu’à trois fois.
La première lecture des
célébrations eucharistiques du temps de Pâques est extraite des Actes des
Apôtres, comme si l’on voulait montrer le fruit qui naît du mystère de
Pâques : des hommes et des femmes de langues et d’origines différentes se
trouvent rassemblés autour du Seigneur Jésus qui a vaincu la mort et qui a
commencé une nouvelle communauté entre les hommes.
On ne naît pas chrétien.
Chrétien, on le devient. Et voici dans les Actes des Apôtres d’aujourd’hui, un
bel exemple.
Sur la route de Gaza, vers
le sud, terre habitée aujourd’hui par les Palestiniens, un pèlerin rentre à
Jérusalem vers l’Ethiopie. Celui-ci, homme de confiance de Candace, Reine
d’Ethiopie, est assis sur son char lisant le prophète Isaïe. L’apôtre Philippe,
guidé par l’Esprit Saint, s’approche de lui et lui demande s’il comprend ce
qu’il est en train de lire. L’Ethiopien répond avec sincérité : ‘Et
comment le pourrais-je, si personne ne me guide ?’
C’est une réponse sur
laquelle nous devons porter notre attention, parce qu’elle indique quelle est
la voie ordinaire pour parvenir à la foi. Personne ne peut se donner la foi
lui-même. Personne ne peut comprendre la bible, les saintes Ecritures sans
l’aide de la communauté, sans être sur les genoux d’un guide. L’Ethiopien,
désireux de comprendre ce qu’il lisait, invite Philippe à s’asseoir près de lui
afin qu’il ouvre l’esprit ainsi que l’intelligence de son cœur, et l’aide dans
la compréhension du texte.
Quelque chose d’analogue
arriva aux deux disciples d’Emmaüs : eux aussi, tandis qu’ils s’en
retournaient tristement dans leur village, eurent besoin de l’aide d’un
étranger pour comprendre les Ecritures. Nous avons tous besoin de quelqu’un
pour l’accompagner, pour l’aider dans sa compréhension des Ecritures, autrement
dit pour comprendre comment la parole de Dieu s’applique à sa vie de chaque
jour. Nul d’entre nous n’est autosuffisant dans la foi. (étant prêtre moi-même, j’ai comme ministère d’annoncer la Bonne
Nouvelle et d’ouvrir le cœur des gens à l’intelligence des Ecritures, mais je
suis toujours très heureux, le mercredi matin à Enghien, d’aller concélébrer
avec mes frères prêtres et diacres, et d’accueillir l’homélie d’un prêtre autre
que moi)
L’Ethiopien accepta l’aide
de Philippe et l’écouta tout au long du voyage. A un certain moment,
l’Ethiopien fit arrêter le char et demanda le baptême. Il avait compris que le
passage qu’il lisait, mais pas de manière abstraite. Sa compréhension du texte
biblique fut profonde. Il comprit en effet que le prophète parlait aussi pour
lui. Pour cela, il voulu être baptisé, afin que ce qui était écrit se réalisa
pour lui.
Si nous savons arrêter le
char de notre vie et nous laisser aider à ‘entrer’ dans les pages évangéliques,
nous sentirons nous aussi la force de reprendre avec une vigueur nouvelle et
avec une plus grande évidence notre route. Pour cela, nous devons nous laisser
‘guider’ chaque jour par la Parole de Dieu.
La foi chrétienne est une
foi évangélique
Nous le
savons maintenant : l’Ethiopien part de la lecture d’un prophète de
l’ancienne alliance. Le Christ ressuscité sur le chemin d’Emmaüs explique, aux
deux disciples, sa Résurrection à partir de la Loi et des Prophètes. La foi
biblique, en Jésus Christ, devient évangélique : la lecture et la
compréhension de l’ancienne alliance sont nécessaires pour ouvrir son cœur et
son intelligence à l’écriture de la Nouvelle Alliance, à l’Evangile et à toutes les lectures de foi et de catéchèse
qui les accompagnent.
La foi chrétienne biblique
est aussi évangélique puisque ces quatre récits forment le cœur même de
l’annonce de foi chrétienne. Ces évangiles que nous avons reçu et que nous
sommes appelés aujourd’hui à communiquer à ce monde globalisé et encore esclave
du péché et de la mort.
Le monde attend l’annonce
de l’Evangile. Le monde a droit à découvrir et connaître ce Jésus de
l’Evangile : Celui qui a aimé tous les hommes jusqu’à prendre sur Lui le
péché de tous. Les prophètes l’avaient annoncé dans l’Ancien Testament, mais
voilà que leur prophétie trouve son accomplissement avec Jésus dans l’Evangile.
La Vierge Marie nous aider
à grandir dans cette foi évangélique. N’est-elle pas la première à porter au
monde l’Evangile de son Fils. Elle le portait dans son cœur, mais bien plus,
elle le portait dans son corps. Et la première annonce de l’Evangile n’est
autre que cet épisode la Visitation. La cousine Elisabeth, la première, se
réjouit du bonheur de recevoir dans sa maison la mère du Seigneur qui est
Evangile, Bonne Nouvelle pour le monde de hier, d’aujourd’hui et de
demain.
Enseignement
du jeudi 16 mai 2019
La
foi chrétienne est diaconale
L’évangile que nous venons
d’entendre nous ramène à l’intérieur du Cénacle. Jésus vient de terminer de
laver les pieds de ses disciples. Cela devait être un enseignement montrant
jusqu’où va son amour. Jésus voulait que ce genre d’amour puisse régner entre
eux, comme la plus haute qualification de ceux qui souhaitaient devenir ses
disciples. Jésus, fils de Dieu, qui se mets à genoux devant ses disciples, leur
dit solennellement : ‘Le serviteur n’est pas plus grand que son maître, le
messager n’est pas plus grand que celui qui l’envoie’.
Nous découvrons ainsi une
autre caractéristique de la foi. La foi qui est fondée sur la Parole de Dieu et
qui grandit en permanence grâce à la prière, est agissante ‘par la charité’ (Ga
5,6).
La foi comme la libre réponse
de l’homme à Dieu qui se révèle, est un acte personnel, un ‘je crois’. Mais en
même temps la foi chrétienne est un acte ecclésial et communautaire qui
s’exprime dans la profession de foi : ‘nous croyons’. Le lavement des
pieds, où Jésus devient le serviteur de tous, érige les apôtres en communauté
qui est appelée au service. C’est un exemple que Jésus donne. De la façon qu’Il
a lavé les pieds de ses disciples, ils sont appelés à se laver les pieds entre
eux.
Aujourd’hui 16 mai,
l’Eglise enterre un géant de la diaconie en la personne du Canadien laïc Jean
Vanier, fondateur de l’Arche et des communautés ‘foi et lumière’. Lui-même
disait que Jésus Christ était le fondateur et que lui n’était que le premier
arrivé. Il avait écrit un très beau livre sur l’aspect ecclésial, communautaire
et diaconal de l’Eglise. Il décrivait la communauté chrétienne comme un lieu de
pardon et de fête. Il disait qu’il
était le messager mais pas le message, qu’il était le témoin et pas le
témoignage.
La foi chrétienne est une
foi trinitaire
Croire en Dieu signifie
donc adhérer pleinement à Dieu Lui-même, en donnant son assentiment à toutes
les vérités qu’Il a révélées. C’est le oui humain à un Dieu se fait connaître
comme étant la Vérité. Une des caractéristiques fondamentales de la foi
chrétienne est la foi en un seul Dieu en trois Personnes : le Père, le
Fils et l’Esprit Saint. Le Père engendre le Fils, le Fils est engendré par le
Père. Le Saint Esprit procède du Père et du Fils. Dieu comme communion d’amour.
Enseignement
du jeudi 23 mai 2019
La foi chrétienne est une
foi joyeuse
‘Je vous dis cela pour que
ma joie soit en vous et que vous soyez comblés de joie’. Voilà une bonne
nouvelle dans le texte évangélique d’aujourd’hui ! Quand le Christ parle à
ses apôtres, c’est pour les combler de joie. Et la raison de cette joie, c’est
que la vie de Jésus n’a été qu’amour, à l’image de son Père : ‘Comme le
Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés.’ Quand l’humanité connaîtra enfin Dieu
tel qu’Il est, elle sera comblée de joie. Le seul problème de l’humanité, c’est
de ne pas connaître Dieu, de se tromper sur Lui. Dieu qui est un Père qui se
réjouit de la joie de ses enfants. C’est à la fin des temps que l’humanité
connaîtra enfin Dieu et donc vivra de la joie. Dans sa dernière prière, Jésus
dit à son Père : ‘Maintenant je vais à toi et je dis ces paroles dans le
monde pour qu’ils aient en eux ma joie dans sa plénitude’ (Jn 17,13) Et dans
l’Evangile d’aujourd’hui Jésus déclare : ‘Je vous ai dit cela pour que ma
joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.
Les apôtres, à leur tour,
promettent aux hommes la joie : ‘Et nous vous écrivons cela, pour que notre
joie soit complète’ (1 Jn 1,4) et encore : ‘J’ai bien des choses à vous
écrire, pourtant je n’ai pas voulu le faire avec du papier et de l’encre. Car
j’espère me rendre chez vous et vous parler de vive voix, afin que votre joie
soit complète’ (2 Jn 12)
C’est à la foi joyeuse que
l’on reconnaît les véritables chrétiens : ce sont eux qui révèlent le vrai
visage du Dieu de la joie. Ceux-là, quand leur heure sera venue, s’entendrons
dire : ‘C’est bien, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses,
sur beaucoup je t’établirai. Entre dans la joie de ton Maître’ (Mt 25,21). Mais
n’attendons pas ce jour-là pour déjà rayonner de la joie chrétienne. Le
bonheur, nous rappelle saint Augustin, c’est de continuer à désirer ce qu’on
possède déjà.
Il n’y a pas de chrétien
sans joie : la joie de l’Evangile, la joie d’avoir été élu par Jésus,
sauvé par Jésus, régénéré par Jésus. La joie de l’espérance à travers les croix
et les souffrances de cette vie.
La foi chrétienne est une
histoire d’amour
En prolongent son discours
aux disciples lors de la dernière Cène, Jésus confesse ouvertement la nature de
son amour : ‘Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés.’
‘Demeurez dans mon amour
pour que votre joie soit parfaite’. Amour et joie se côtoient. Jésus montre
bien que son amour envers ses disciples vient du Père. De cette conviction
découle l’invitation qu’Il fait aux disciples, afin qu’ils demeurent attachés à
Lui autant que des sarments, en hommes et femmes humbles. C’est un signe
d’humilité de savoir nous réjouir de la joie de ceux qui nous sont proches,
ainsi que le Seigneur nous invite à le faire avec Lui. Nous obtiendrons cette
joie si nous savons observer le commandement de l’amour que Jésus nous donne.
Oui, la foi chrétienne, avant d’être un agir, une morale voir des interdits,
est avant tout une histoire d’amour entre Dieu et son peuple, entre jésus et
chacun de nous. On ne trouve la vraie joie qu’en aimant comme Jésus nous a
aimés, c’est-à-dire gratuitement et sans aucune limite. Jusqu’au bout.
Marie, la plus icône de la
foi chrétienne
La bienheureuse Vierge
Marie est la harpe de l’Esprit Saint sur laquelle Dieu a joué sa plus belle
musique. A elle seule elle résume bien la foi chrétienne :
Marie a participé au milieu
des Apôtres à l’effusion de l’Esprit Saint le jour de la Pentecôte, sommet du
mystère pascal.
Marie a porté Jésus dans
son corps pour qu’Il puisse devenir Corps du Christ.
Marie méditait la Loi jour
et nuit. C’est elle qui, par son oui, fait le passage vers l’Alliance nouvelle.
Elle médite tous ces mystères dans son cœur.
Voici la servante du
Seigneur : Marie nous précède dans la diaconie.
Marie est l’icône parfaite
de la sainte Trinité : elle est la bien-aimée du Père, la Mère du Fils, le
temple de l’Esprit Saint.
Marie devient source de
toute joie chrétienne et elle est au cœur même de l’histoire d’amour de Dieu avec
l’humanité et du Christ avec chacun de nous.
Luc
Depuydt
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