vendredi 31 mai 2019

29.05.2019 - Er was eens ... een gure winter


Er was eens ... een gure winter

Op een winterse nacht komt een oude jood binnen in een herberg
en hij laat de deur openstaan.
Een man aan tafel met arme soep voor zich, roept:
‘Hé, jij daar, sluit de deur. Het is koud buiten!’
‘En geloof jij echt, antwoordt de Jood, dat als ik de deur sluit
dat het dan buiten minder koud zal zijn?’


De midweek-meditatie

Heer,

laat mij een woord zijn in uw mond
laat mij een blad zijn in uw boek
laat mij een licht zijn in uw stad
laat mij een noot zijn van uw instrument
laat mij een stem zijn in uw koor
laat mij een vriend zijn aan uw tafel
laat mij een kind zijn op uw arm
laat mij een mens zijn naar uw hart
laat mij een bloem zijn in uw tuin
laat mij een pelgrim zijn naar uw land
laat mij een naam zijn in uw hand




dimanche 26 mai 2019

25.05.2019 - anecdotes

Quand j'étais à Mons, rue d'Havré, (1990 - 1999) 
j'avais une concierge qui s'appelait Germaine.
Elle parlait le wallon en plus d'un français approximatif.  

Un jour elle me disait: dimanche, c'est le votage. 
Madame, on ne dit votage, mais : les élections. 
Et depuis ma remarque, elle ne parlait plus que des.... votations.



Germaine était concierge des bâtiments de la paroisse saint Nicolas à Mons. 
Elle savait tout ce qui se passait à la rue d'Havré. 
Elle passait parfois des heures devant la porte d'entrée, contemplant le va et vient. 

Heureusement d'ailleurs, un jour, une camionnette de déménagement s'arrêta devant l'église saint Nicolas. deux ouvriers sortaient pour aller prendre les beaux sièges de choeur
dans l'église. Elle s'est approchée en disant: messieurs, qu'est-ce que vous faites? 
On nous a demander de prendre ces sièges pour les réparer.
Eh bien messieurs, puisque je ne suis pas au courant de cela, 
je me permets de vous considérer comme des voleurs.
Je vous prie de remettre les sièges à l'église 

sinon je crie pour toute la rue d'Havré. 

Voilà une vraie concierge. Il s'agissait en effet d'une tentative de vol ..... 

jeudi 23 mai 2019

23.05.2019 - les jeudis du mois de Mai à Thoricourt


Les jeudis du mois de mai au sanctuaire ND de Lourdes à Thoricourt

Mai 2019

Voici les quatre enseignements pour ce mois de mai 2019 au sanctuaire Notre Dame de Lourdes de Thoricourt (commune de Silly et doyenné d’Enghien-Silly). Je vous propose cette année de découvrir différentes particularités de la foi chrétienne.

Je me laisse inspirer par la liturgie de la Parole du jour et par les lieux théologiques, c’est-à-dire les lieux où Dieu se fait connaître. Dans sa bonté et sa sagesse, Dieu se révèle à l’homme. Par les événements et par ses Paroles, Dieu se révèle Lui-même ainsi que son dessein de bienveillance. Ce dessein consiste à faire participer tous les hommes à la vie divine.   
L’acte de foi est la réponse de l’homme à un Dieu qui se révèle. L’homme donne librement son adhésion à la vérité divine.

Je me laisse aussi inspirer par le temps liturgique : nous vivons le temps pascal et le mois de mai consacré à la Vierge Marie.

La foi chrétienne est pascale :
la clef de la foi chrétienne se trouve dans l’expérience pascale.
La foi chrétienne est eucharistique :
le Christ ressuscité est présent jusqu’à la fin des temps en se donnant en nourriture pour la vie éternelle. Il est le Pain descendu du ciel.
La foi chrétienne est mariale :
la Vierge Marie est la première à avoir accompli le chemin de foi jusqu’au partage de la gloire de son Fils.
La foi chrétienne est biblique :                                                                       
la foi étant une réponse à un Dieu qui se révèle, ce Dieu se révèle par les événements des hommes et par ses paroles.  
La foi chrétienne est évangélique :
l’Evangile rend le mystère du Christ présent et fécond dans l’Eglise.
La foi chrétienne est diaconale :
le commandement nouveau ‘aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés’ fait écho au geste du lavement des pieds où Jésus devient le serviteur.
La foi chrétienne est trinitaire :
le mystère central de la foi et de la vie chrétienne est le mystère de la Sainte Trinité. L’Esprit Saint est uni au Père et au Fils. Dieu est communion d’amour.
La foi chrétienne est une foi joyeuse : la joie est la carte d’identité du chrétien. La joie dans la vie chrétienne est une priorité.
La foi chrétienne est une histoire d’amour :
la foi chrétienne invite à entrer dans la relation d’amour entre Dieu et l’humanité, entre Jésus Christ et chacun de nous.




Enseignement du jeudi 2 mai 2019

La foi chrétienne est une foi pascale

S’il y a peut-être mille raisons pour croire, il y en a une qui les dépasse toutes : le mystère pascal. La vie triomphera-t-elle ? L’amour sera-t-il victorieux ? La mort est-elle cette muraille infranchissable contre laquelle toute vie vient s’écraser ou est-elle passage vers la plénitude de la Vie ? La brèche que le Christ ressuscité a percée à Pâques, nous ouvre-t-elle un immense champ d’espérance chrétienne ?
Dieu ressuscite Jésus et ce qu’Il a fait pour son Fils bien-aimé, Il l’accomplira pour chacun de nous. Au centre de la Profession de foi, se trouve ce double énoncé de foi : Il ressuscita le troisième jour et j’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir. Avec la mort, la vie n’est pas détruite, elle est transformée ! Nous sommes toutes et tous attendus dans la Maison du Père. Il veut que ‘tous les hommes soient sauvés’ (1 Tm 2,4). C’est pour cette raison qu’Il a envoyé son Fils nous ‘préparer une place’ (Jn 14,3)

La foi chrétienne est une foi eucharistique

Intimement lié au mystère pascal est le mystère eucharistique. Le matin de Pâques s’enracine dans les Paroles et les événements du Jeudi Saint et dans le désastre du Vendredi Saint. La vie éternelle est liée à ce pain vivant descendu du ciel. Celui qui mangera ce pain vivra à jamais (Jn 6,51). L’Eucharistie est source, sommet et cœur de la vie de l’Eglise. Elle est la célébration du mystère pascal de Jésus. Dans sa ‘méditation sur l’Eglise’ le Cardinal Henri de Lubac a raison de nous rappeler que l’Eglise fait l’Eucharistie et l’Eucharistie fait l’Eglise.
C’est ce que j’ai pu vivre joyeusement dimanche dernier, le huitième jour de Pâques, dans deux communautés chrétiennes qui présentaient 25 enfants à recevoir, pour la première fois, le plus beau cadeau que Dieu pouvait offrir à ses enfants : manger sur terre le pain du ciel, comme nourriture d’éternité. Et l’autel qui accueille ce pain de Vie n’est autre que le Christ, pierre que les bâtisseurs ont rejetée et qui est devenue la pierre angulaire. En son Fils ressuscité, Dieu lui-même vient dresser sa table chez nous et nous donne à manger son pain. En attendant de prendre place à la table préparée pour nous dans la maison du Père.

La foi chrétienne est une foi mariale

La foi est une attitude intérieure faite d’humilité, d’écoute et d’obéissance. La personne qui reçoit dans la foi une Parole de Dieu, un appel, une mission, donne son assentiment intérieur. Ainsi, elle se déclare disponible pour coopérer à l’œuvre de Dieu.
Qui mieux que la Sainte Vierge Marie incarne cette foi chrétienne ? Marie donne l’assentiment de sa foi. Elle s’offre à Dieu pour qu’Il puisse disposer d’elle-même.
L’Eglise ne cesse de parler avec admiration de la foi de Marie. Elle nous précède en tout, elle est la première en tout : le premier oui de l’Alliance nouvelle, la première en chemin lors de la Visitation, la première à contempler le Christ incarné à Noël, la première à être élevée dans la gloire du ciel.
La foi chrétienne est un oui donné à Jésus Christ, qui nous révèle le mystère de Dieu et nous indique le chemin du bonheur. Marie a terminé ce chemin de bonheur. Elle est ainsi «  parfaite image de l’Eglise à venir. Elle guide et soutient l’espérance du peuple encore en chemin » (préface de la fête de l’Assomption)

Puisque notre foi est pascale, eucharistique et mariale, nous sommes très heureux de se retrouver une nouvelle fois dans ce sanctuaire marial, en ce mois de mai, en ce temps pascal, pour célébrer la sainte Eucharistie.


Enseignement du jeudi 9 mai 2019

La foi chrétienne est une foi biblique

Notre Dieu est un Dieu qui parle. ‘Parle, Seigneur, ton serviteur écoute’ dit Samuel jusqu’à trois fois.
La première lecture des célébrations eucharistiques du temps de Pâques est extraite des Actes des Apôtres, comme si l’on voulait montrer le fruit qui naît du mystère de Pâques : des hommes et des femmes de langues et d’origines différentes se trouvent rassemblés autour du Seigneur Jésus qui a vaincu la mort et qui a commencé une nouvelle communauté entre les hommes.

On ne naît pas chrétien. Chrétien, on le devient. Et voici dans les Actes des Apôtres d’aujourd’hui, un bel exemple.

Sur la route de Gaza, vers le sud, terre habitée aujourd’hui par les Palestiniens, un pèlerin rentre à Jérusalem vers l’Ethiopie. Celui-ci, homme de confiance de Candace, Reine d’Ethiopie, est assis sur son char lisant le prophète Isaïe. L’apôtre Philippe, guidé par l’Esprit Saint, s’approche de lui et lui demande s’il comprend ce qu’il est en train de lire. L’Ethiopien répond avec sincérité : ‘Et comment le pourrais-je, si personne ne me guide ?’
C’est une réponse sur laquelle nous devons porter notre attention, parce qu’elle indique quelle est la voie ordinaire pour parvenir à la foi. Personne ne peut se donner la foi lui-même. Personne ne peut comprendre la bible, les saintes Ecritures sans l’aide de la communauté, sans être sur les genoux d’un guide. L’Ethiopien, désireux de comprendre ce qu’il lisait, invite Philippe à s’asseoir près de lui afin qu’il ouvre l’esprit ainsi que l’intelligence de son cœur, et l’aide dans la compréhension du texte.

Quelque chose d’analogue arriva aux deux disciples d’Emmaüs : eux aussi, tandis qu’ils s’en retournaient tristement dans leur village, eurent besoin de l’aide d’un étranger pour comprendre les Ecritures. Nous avons tous besoin de quelqu’un pour l’accompagner, pour l’aider dans sa compréhension des Ecritures, autrement dit pour comprendre comment la parole de Dieu s’applique à sa vie de chaque jour. Nul d’entre nous n’est autosuffisant dans la foi. (étant prêtre moi-même, j’ai comme ministère d’annoncer la Bonne Nouvelle et d’ouvrir le cœur des gens à l’intelligence des Ecritures, mais je suis toujours très heureux, le mercredi matin à Enghien, d’aller concélébrer avec mes frères prêtres et diacres, et d’accueillir l’homélie d’un prêtre autre que moi)

L’Ethiopien accepta l’aide de Philippe et l’écouta tout au long du voyage. A un certain moment, l’Ethiopien fit arrêter le char et demanda le baptême. Il avait compris que le passage qu’il lisait, mais pas de manière abstraite. Sa compréhension du texte biblique fut profonde. Il comprit en effet que le prophète parlait aussi pour lui. Pour cela, il voulu être baptisé, afin que ce qui était écrit se réalisa pour lui.

Si nous savons arrêter le char de notre vie et nous laisser aider à ‘entrer’ dans les pages évangéliques, nous sentirons nous aussi la force de reprendre avec une vigueur nouvelle et avec une plus grande évidence notre route. Pour cela, nous devons nous laisser ‘guider’ chaque jour par la Parole de Dieu.

La foi chrétienne est une foi évangélique

Nous le savons maintenant : l’Ethiopien part de la lecture d’un prophète de l’ancienne alliance. Le Christ ressuscité sur le chemin d’Emmaüs explique, aux deux disciples, sa Résurrection à partir de la Loi et des Prophètes. La foi biblique, en Jésus Christ, devient évangélique : la lecture et la compréhension de l’ancienne alliance sont nécessaires pour ouvrir son cœur et son intelligence à l’écriture de la Nouvelle Alliance, à l’Evangile et à  toutes les lectures de foi et de catéchèse qui les accompagnent.
La foi chrétienne biblique est aussi évangélique puisque ces quatre récits forment le cœur même de l’annonce de foi chrétienne. Ces évangiles que nous avons reçu et que nous sommes appelés aujourd’hui à communiquer à ce monde globalisé et encore esclave du péché et de la mort.
Le monde attend l’annonce de l’Evangile. Le monde a droit à découvrir et connaître ce Jésus de l’Evangile : Celui qui a aimé tous les hommes jusqu’à prendre sur Lui le péché de tous. Les prophètes l’avaient annoncé dans l’Ancien Testament, mais voilà que leur prophétie trouve son accomplissement avec Jésus dans l’Evangile.

La Vierge Marie nous aider à grandir dans cette foi évangélique. N’est-elle pas la première à porter au monde l’Evangile de son Fils. Elle le portait dans son cœur, mais bien plus, elle le portait dans son corps. Et la première annonce de l’Evangile n’est autre que cet épisode la Visitation. La cousine Elisabeth, la première, se réjouit du bonheur de recevoir dans sa maison la mère du Seigneur qui est Evangile, Bonne Nouvelle pour le monde de hier, d’aujourd’hui et de demain.  


Enseignement du jeudi 16 mai 2019

La foi chrétienne est diaconale 

L’évangile que nous venons d’entendre nous ramène à l’intérieur du Cénacle. Jésus vient de terminer de laver les pieds de ses disciples. Cela devait être un enseignement montrant jusqu’où va son amour. Jésus voulait que ce genre d’amour puisse régner entre eux, comme la plus haute qualification de ceux qui souhaitaient devenir ses disciples. Jésus, fils de Dieu, qui se mets à genoux devant ses disciples, leur dit solennellement : ‘Le serviteur n’est pas plus grand que son maître, le messager n’est pas plus grand que celui qui l’envoie’.
Nous découvrons ainsi une autre caractéristique de la foi. La foi qui est fondée sur la Parole de Dieu et qui grandit en permanence grâce à la prière, est agissante ‘par la charité’ (Ga 5,6).
La foi comme la libre réponse de l’homme à Dieu qui se révèle, est un acte personnel, un ‘je crois’. Mais en même temps la foi chrétienne est un acte ecclésial et communautaire qui s’exprime dans la profession de foi : ‘nous croyons’. Le lavement des pieds, où Jésus devient le serviteur de tous, érige les apôtres en communauté qui est appelée au service. C’est un exemple que Jésus donne. De la façon qu’Il a lavé les pieds de ses disciples, ils sont appelés à se laver les pieds entre eux.
Aujourd’hui 16 mai, l’Eglise enterre un géant de la diaconie en la personne du Canadien laïc Jean Vanier, fondateur de l’Arche et des communautés ‘foi et lumière’. Lui-même disait que Jésus Christ était le fondateur et que lui n’était que le premier arrivé. Il avait écrit un très beau livre sur l’aspect ecclésial, communautaire et diaconal de l’Eglise. Il décrivait la communauté chrétienne comme un lieu de pardon et de fête.  Il disait qu’il était le messager mais pas le message, qu’il était le témoin et pas le témoignage.

La foi chrétienne est une foi trinitaire

Croire en Dieu signifie donc adhérer pleinement à Dieu Lui-même, en donnant son assentiment à toutes les vérités qu’Il a révélées. C’est le oui humain à un Dieu se fait connaître comme étant la Vérité. Une des caractéristiques fondamentales de la foi chrétienne est la foi en un seul Dieu en trois Personnes : le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Le Père engendre le Fils, le Fils est engendré par le Père. Le Saint Esprit procède du Père et du Fils. Dieu comme communion d’amour.


Enseignement du jeudi 23 mai 2019

La foi chrétienne est une foi joyeuse

‘Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous et que vous soyez comblés de joie’. Voilà une bonne nouvelle dans le texte évangélique d’aujourd’hui ! Quand le Christ parle à ses apôtres, c’est pour les combler de joie. Et la raison de cette joie, c’est que la vie de Jésus n’a été qu’amour, à l’image de son Père : ‘Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés.’ Quand l’humanité connaîtra enfin Dieu tel qu’Il est, elle sera comblée de joie. Le seul problème de l’humanité, c’est de ne pas connaître Dieu, de se tromper sur Lui. Dieu qui est un Père qui se réjouit de la joie de ses enfants. C’est à la fin des temps que l’humanité connaîtra enfin Dieu et donc vivra de la joie. Dans sa dernière prière, Jésus dit à son Père : ‘Maintenant je vais à toi et je dis ces paroles dans le monde pour qu’ils aient en eux ma joie dans sa plénitude’ (Jn 17,13) Et dans l’Evangile d’aujourd’hui Jésus déclare : ‘Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.

Les apôtres, à leur tour, promettent aux hommes la joie : ‘Et nous vous écrivons cela, pour que notre joie soit complète’ (1 Jn 1,4) et encore : ‘J’ai bien des choses à vous écrire, pourtant je n’ai pas voulu le faire avec du papier et de l’encre. Car j’espère me rendre chez vous et vous parler de vive voix, afin que votre joie soit complète’ (2 Jn 12)
C’est à la foi joyeuse que l’on reconnaît les véritables chrétiens : ce sont eux qui révèlent le vrai visage du Dieu de la joie. Ceux-là, quand leur heure sera venue, s’entendrons dire : ‘C’est bien, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses, sur beaucoup je t’établirai. Entre dans la joie de ton Maître’ (Mt 25,21). Mais n’attendons pas ce jour-là pour déjà rayonner de la joie chrétienne. Le bonheur, nous rappelle saint Augustin, c’est de continuer à désirer ce qu’on possède déjà.  
Il n’y a pas de chrétien sans joie : la joie de l’Evangile, la joie d’avoir été élu par Jésus, sauvé par Jésus, régénéré par Jésus. La joie de l’espérance à travers les croix et les souffrances de cette vie.

La foi chrétienne est une histoire d’amour

En prolongent son discours aux disciples lors de la dernière Cène, Jésus confesse ouvertement la nature de son amour : ‘Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés.’
‘Demeurez dans mon amour pour que votre joie soit parfaite’. Amour et joie se côtoient. Jésus montre bien que son amour envers ses disciples vient du Père. De cette conviction découle l’invitation qu’Il fait aux disciples, afin qu’ils demeurent attachés à Lui autant que des sarments, en hommes et femmes humbles. C’est un signe d’humilité de savoir nous réjouir de la joie de ceux qui nous sont proches, ainsi que le Seigneur nous invite à le faire avec Lui. Nous obtiendrons cette joie si nous savons observer le commandement de l’amour que Jésus nous donne. Oui, la foi chrétienne, avant d’être un agir, une morale voir des interdits, est avant tout une histoire d’amour entre Dieu et son peuple, entre jésus et chacun de nous. On ne trouve la vraie joie qu’en aimant comme Jésus nous a aimés, c’est-à-dire gratuitement et sans aucune limite. Jusqu’au bout.

Marie, la plus icône de la foi chrétienne

La bienheureuse Vierge Marie est la harpe de l’Esprit Saint sur laquelle Dieu a joué sa plus belle musique. A elle seule elle résume bien la foi chrétienne :

Marie a participé au milieu des Apôtres à l’effusion de l’Esprit Saint le jour de la Pentecôte, sommet du mystère pascal.
Marie a porté Jésus dans son corps pour qu’Il puisse devenir Corps du Christ.
Marie méditait la Loi jour et nuit. C’est elle qui, par son oui, fait le passage vers l’Alliance nouvelle. Elle médite tous ces mystères dans son cœur.
Voici la servante du Seigneur : Marie nous précède dans la diaconie.
Marie est l’icône parfaite de la sainte Trinité : elle est la bien-aimée du Père, la Mère du Fils, le temple de l’Esprit Saint.
Marie devient source de toute joie chrétienne et elle est au cœur même de l’histoire d’amour de Dieu avec l’humanité et du Christ avec chacun de nous.

Luc Depuydt

mardi 21 mai 2019

22.05.2019 - Er waren eens ... twee duiven



Er waren eens … TWEE DUIVEN

In de vijgeboom woonden eens twee duiven.
 Op een zekere dag zei de ene duif :
‘ ach, nu heeft ons laatste uur geslagen !
Zie je daar andre ons die schutter met pijl en boog ?
Hij mikt op ons.
En boven ons vliegt een bloeddorstige valk rond.
Wij zijn verloren !’
Op hetzelfde ogenblik beet een slang in de hiel van de schutter.
Geschrokken schoot hij af en de pijl doorboorde de valk.
De twee duifjes vlogen vrolijk weg.



De midweek-meditatie

ALS GELOVIGE

Kan je gaan waar geen baan is
Kan je staan waar geen steun is
Kan je dragen wat zwaar is
Kan je het onzichtbare zien
Kan je de stilte van God horen
Kan je hopen tegen alle hoop in
Kan je liefhebben wie niet lief is
Kan je dienen zonder te verdienen
Kan je geven met vreugde
Kan je wachten en waken
Kan je delen met velen
Kan je zoeken en je laten vinden
Kan je danken en bidden
Kan je klein zijn en groot doen
Kan je schuld belijden en schuld vergeven
Kan je gelukkig leven tot in de eeuwigheid


18.05.2019 - La phrase du jour

Le verbe 'se marier' se conjugue tantôt à 'l'imparfait', tantôt au 'plus que parfait'
mais toujours au pas si simple (que cela) 

17.05.2019 - Homélie pour Elie Demuynck à Ollignies


Homélie pour la messe de funérailles d’Elie Demuynck

Tout d’abord, à la demande de la famille, je voudrais qu’on ait durant ces funérailles, une pensée et une prière pour un des frères d’Elie, Willy. Il est en communion avec nous. Oui, Elie était l’aînée d’une grande fratrie. Cela a fait de lui un homme responsable, un homme de famille, un patriarche.
La mort de son frère Lionel, le 13 octobre 2017, l’avait touché profondément. Il me disait alors : ‘La mort a commencé à faire son œuvre dans notre ménage. On va devoir y penser aussi. Il faudra s’y préparer avec foi et confiance.’
Pour Elie, la foi en Dieu allait de soi. Elle faisait partie intégrante de son être, de sa vie. Il fut un croyant convaincu, puisant dans la pratique religieuse force et courage. Son espérance de revoir un jour ses proches et ses nombreux amis disparus, donnait chez lui un optimisme naturel et une joie de vivre.
Durant toute sa longue vie, il aimait le travail et la nature, la vie en famille et la vie entre amis, les fêtes, la danse et la musique.

Les deux passages de la Bible choisis pour notre célébration, veulent rejoindre la personne et la vie de notre défunt. Il s’agit de deux belles images bibliques : la première image nous vient de la nature : l’arbre planté près des eaux. La deuxième image nous vient de la construction humaine : la maison construite sur le roc.

Prenons d’abord l’image de la nature pour l’homme des plaines cultivées qu’il fut. ‘Heureux l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance. Il est comme un arbre planté près des eaux, qui pousse vers le courant ses racines.’
Elie était tel arbre : bien droit et debout, avec sagesse et autorité. Un arbre tourné vers la terre, ses racines puisant l’eau nécessaire dans la rivière. Un arbre tourné avec son feuillage resté vert, vers le ciel, vers les choses d’en haut, vers les choses spirituelles. Cet arbre qu’il fut n’a jamais manqué de porter des fruits. Ces fruits reçoivent aujourd’hui souffle d’éternité !

Les prises de paroles en début de célébration nous montrent qu’Elie était aussi devenu un arbre généalogique, transmettant non seulement la vie mais aussi les leçons de vie.

La deuxième image est choisie pour le constructeur polyvalent qu’il fut : carreleur, maçon, soudeur, entrepreneur, …. C’est l’image de la maison construite sur le roc, sur du solide, sur des valeurs sures. Une maison capable de résister aux vents contraires, aux torrents qui dévalent, aux vents qui soufflent. Oui, la maison d’Elie était construite sur du solide. Et sa maison était plus qu’un ensemble de matériaux. Elle était le lieu familial de rassemblements, de rencontres, de partages, de repas et de fêtes.

Les gens, nous dit la fin de l’évangile d’aujourd’hui, étaient frappées de l’enseignement de Jésus, car Il enseignait en homme qui a autorité. Elie aimait beaucoup ces enseignements de Jésus. Et il aimait durant les célébrations eucharistiques les belles homélies.

Chère famille, frères et sœurs, c’est une très belle vie qui s’achève une vie pleine. Une vie d’homme juste et droit, une vie de chrétien exemplaire, une vie de la terre, une vie de famille.
Son faire-part nous le rappelle : il a tant travaillé, l’heure est venue pour lui de se reposer. Qu’il entende maintenant la voix du Seigneur lui dire : ‘réjouis-toi Elie et tressaille de joie, parce que ta récompense est grande dans les cieux !’
Le Seigneur, qui pénètre les cœurs et qui scrute les reins, connaît le cœur de l’homme. Qu’il rende à Elie selon le fruit de ses actes.

Quant à nous, avec peine nous voyons que l’arbre droit est abattu et que la maison qu’était son corps s’est écroulée. Mais déjà nous pouvons marcher dans ses pas et vivre de l’expérience qu’il a laissée. Avec cette recommandation du Seigneur dans l’évangile : A chaque jour suffit sa peine. Ne vous faites pas de souci pour demain. Demain aura souci de lui-même !

Que de là-haut, il veille sur tous nos chemins de vie comme un bon papa du ciel.

Luc Depuydt, Ollignies, le vendredi 17 mai 2019

jeudi 16 mai 2019

16.05.2019 - L'eurovision de la chanson

L'Eurovision, zero points. 


L'eurovision de la Chanson me semble être un moment très important dans l'année. C'est le rendez-vous par excellence du mauvais goût. Le concours européen permet à tout un chacun de voir chaque année la progression de la décadence de la culture européenne. Il ne faut plus aller au cirque, le cirque vient vers vous. Cette année, comme l'année dernière d'ailleurs, la Belgique n'est pas en finale. Petite suggestion pour la Belgique:  renoncez au concours. 
A propos, pourquoi mes professeurs de géographie ne m'ont jamais dit que l'Australie et Israël se trouvaient en.... Europe? 

Israël 2018: départ du Tour... d'Italie!
Israël 2019: concours de l'Eurovision

suggestions pour Israël : 2020: Paris-Roubaix
                                        2021: Wimbledon
                                        2022: Le Grand Prix de Francorchamps Formule 1 ....


mercredi 15 mai 2019

15.05.2019 - Er was eens ... een panfluit

                  Er was eens ... een panfluit


Er was eens een boom, een onbekende boom ergens langs de
waterkant en geplant door niemand weet nog wie. 
Hij leefde daar breeduit met vele takken. 
Hij droeg de forse stem van de wind of
           de doodse stilte van de avondlucht.
           's Winters was het leven kaal en zwiepend op de harde wind en
           met zijn twijgen als toegeklemde vuisten vol nieuwe beloften
           stond hij maar te wachten tot het lente werd.
           Ga je gang, knipoogde dan de voorjaarszon, 
en dan kwam hij weer toe aan zijn oude, groene uitbundigheid: 
zijn takken liepen weer uit en schoten bloesem uit ingehouden leven. 
Het was een lust voor de ogen.
           En als dan de zomer kwam, maakte hij een donkere hand 
gevuld met schaduw, gratis voor iedereen. 
En soms was de boom een paraplu tegen de stromende regen.
           Zo leefde die boom met al zijn takken, jaar in jaar uit, 
zijn krachten verbergend en weer ontplooiend, 
op en neer in telkens vier seizoenen.
Maar op zekere dag kwam er een mens, een man,
           gewapend met een mes. 
De takken hielden van louter schrik het ruisen in. 
Er was geen ontkomen meer aan: 
de mooiste tak werd afgesneden 
en meegenomen naar het huis van die mens.
           Een dode tak, voorgoed uit het leven weggesneden, 
weggevallen uit de schaduw van velen, onopvallend 
en straks natuurlijk stomweg vergeten. 
Wat is een tak over een hele boom?!
           Drie dagen later was die man opeens weer terug 
en de boom stond windstil van doodsangst met al zijn takken...
           Wie zou hij vandaag uitkiezen?
           Maar kijk, de man ging zitten aan de voet van de boom en...
           hij blies op een fluit, 
gemaakt van de afgeneden tak die hij nu zijn panfluit noemde. 
Hij speelde een lied en de boom verstond het zo:
           Horen jullie mij? Ik leef, ik leef!
           Meer dan ooit tevoren.
           Ik leef, ik zing, ik fluit.

           DE MID-WEEKMEDITATIE

           Dank U voor de glimlach die ik vandaag zo nodig had
           Dank U voor de hand mij toegestoken
           Dank U voor de zorg mij geschonken
           Dank U voor het woord mij toegesproken
           Dank U dat ik uw lach en uw woord mocht horen
           Dank U dat ik uw zorg en hand mocht voelen

mardi 14 mai 2019

12.05.2019 - 4ème dimanche de Pâques C


Homélie du 4ème dimanche de Paques C

EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT JEAN 10,27-30
En ce temps-là, Jésus déclara :
‘Mes brebis écoutent ma voix. Moi, je les connais, et elles me suivent.
 Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront,
 et personne ne les arrachera de ma main.
 Mon Père qui me les a données, est plus grand que tout,
 et personne ne peut les arracher  de la main du Père.
 Le Père et moi, nous sommes UN.’

Jésus, le Bon Pasteur qui regroupe les brebis et les conduit sur le chemin de Dieu
Lors de la veillée pascale, la liturgie de la Parole de Dieu quitte les lectures de l’ancien testament jusqu’à la veillée de Pentecôte. La première lecture du temps pascal est extraite des Actes des Apôtres, comme si l’on voulait montrer le fruit qui nait du mystère de Pâques : des hommes et des femmes de langues et d’origines différentes se trouvent rassemblés autour du Seigneur Jésus qui a vaincu la mort et qui a commencé une nouvelle communion entre les hommes. Jésus a vaincu le mal et la mort, et il a instauré un monde nouveau, plus juste et pour tous.
La vie de chrétien consiste à être disciple de Jésus Christ et de son Evangile. Etre fidèle au Seigneur veut dire écouter sa voix et le suivre chaque jour, partout où Il nous conduit. L’écouter quand Il parle et marcher sur les routes du monde d’aujourd’hui. Avec au bout de la route, la promesse de la vie éternelle. Etre baptisé veut dire ‘se plonger’ dans le mystère même de Jésus, et de se mettre à sa suite. Suivre Jésus, le bon Pasteur, est notre salut. Ce sont les images que ce dixième chapitre de l’Evangile de Jean que la liturgie nous propose chaque année pour le quatrième dimanche de Pâques : la vie éternelle est une bergerie, Jésus ressuscité est le Bon Pasteur qui nous introduit dans une relation particulière et très intime, nous sommes les brebis.
Lors des premières apparitions du Ressuscité, Jésus a rencontré de l’étonnement, de leur peur, de l’incrédulité. A présent, la Parole du Ressuscité appelle ses brebis une par une : Il appelle Marie par son nom alors qu’elle pleure devant le tombeau, Il appelle Thomas pour qu’il devienne croyant, Il appelle Pierre pour lui demander trois fois son amour. C’est chaque fois une voix directe qui requiert une réponse toute aussi directe. Ce n’est pas une voix étrangère que les brebis entendent et écoutent. C’est la voix d’un ami. Vous êtes mes amis.    
Aucun de ceux qui lui appartiennent ne se perdra, dit Jésus avec l’assurance de celui qui possède un pouvoir plus fort même que la mort. Il ajoute : ‘et nul ne les arrachera de ma main’. Il s’agit d’un pasteur bon, fort et jaloux de ses brebis. La vie de ceux qui l’écoutent repose entre les mains de Dieu. Des mains qui n’oublient pas et savent toujours soutenir. 

jeudi 9 mai 2019

08.05.2019 - Er was eens ... een vijfde jood

                        Er was eens ... een vijfde Jood


Vele Joden hebben groot gesproken, maar nu lijkt er een ware stilte. 
Dat komt door een vijfde Jood. Luister maar....

           Er waren eens vier Joden en die hadden wat te zeggen:

           De eerste Jood, MOZES, die zei: alles is WET.
De tweede Jood, JEZUS, die predikte: alles is LIEFDE.
De derde Jood, MARX, die hekelde: alles is GELD.
De vierde Jood, FREUD, die schreef: alles is SEKS.

En toen kwam die vijfde Jood, EINSTEIN, die verklaarde:
allemaal goed en wel, maar alles is toch maar .... RELATIEF. 

En toen viel er een ware stilte over het Joodse volk ! ....

           DE MID-WEEKMEDITATIE

           Er zijn mensen die jou begrijpen en je BETROUWVOL maken 
           Er zijn mensen die veel om je geven en je tot VRIEND maken
           Er zijn mensen bij wie je thuis mag zijn en die je GELUKKIG maken
           Er zijn mensen die jou aanvaarden en je zo BETER maken 
           Er zijn mensen die jou vergeven en je zo ZACHTER maken 
           Er zijn mensen die je een hand reiken en je DANKBAAR maken.