Homélie du 4ème
dimanche de Paques C
EVANGILE DE JESUS CHRIST
SELON SAINT JEAN 10,27-30
En ce temps-là, Jésus
déclara :
‘Mes brebis écoutent ma
voix. Moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront,
et personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père qui me les a données, est plus grand que tout,
et personne ne peut les arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN.’
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront,
et personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père qui me les a données, est plus grand que tout,
et personne ne peut les arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN.’
Jésus, le Bon Pasteur qui regroupe les brebis et les conduit sur
le chemin de Dieu
Lors
de la veillée pascale, la liturgie de la Parole de Dieu quitte les lectures de
l’ancien testament jusqu’à la veillée de Pentecôte. La première lecture du
temps pascal est extraite des Actes des Apôtres, comme si l’on voulait montrer
le fruit qui nait du mystère de Pâques : des hommes et des femmes de
langues et d’origines différentes se trouvent rassemblés autour du Seigneur
Jésus qui a vaincu la mort et qui a commencé une nouvelle communion entre les
hommes. Jésus a vaincu le mal et la mort, et il a instauré un monde nouveau,
plus juste et pour tous.
La
vie de chrétien consiste à être disciple de Jésus Christ et de son Evangile.
Etre fidèle au Seigneur veut dire écouter sa voix et le suivre chaque jour,
partout où Il nous conduit. L’écouter quand Il parle et marcher sur les routes
du monde d’aujourd’hui. Avec au bout de la route, la promesse de la vie
éternelle. Etre baptisé veut dire ‘se plonger’ dans le mystère même de Jésus,
et de se mettre à sa suite. Suivre Jésus, le bon Pasteur, est notre salut. Ce
sont les images que ce dixième chapitre de l’Evangile de Jean que la liturgie
nous propose chaque année pour le quatrième dimanche de Pâques : la vie
éternelle est une bergerie, Jésus ressuscité est le Bon Pasteur qui nous
introduit dans une relation particulière et très intime, nous sommes les
brebis.
Lors
des premières apparitions du Ressuscité, Jésus a rencontré de l’étonnement, de
leur peur, de l’incrédulité. A présent, la Parole du Ressuscité appelle ses
brebis une par une : Il appelle Marie par son nom alors qu’elle pleure
devant le tombeau, Il appelle Thomas pour qu’il devienne croyant, Il appelle
Pierre pour lui demander trois fois son amour. C’est chaque fois une voix
directe qui requiert une réponse toute aussi directe. Ce n’est pas une voix
étrangère que les brebis entendent et écoutent. C’est la voix d’un ami. Vous
êtes mes amis.
Aucun
de ceux qui lui appartiennent ne se perdra, dit Jésus avec l’assurance de celui
qui possède un pouvoir plus fort même que la mort. Il ajoute : ‘et nul ne
les arrachera de ma main’. Il s’agit d’un pasteur bon, fort et jaloux de ses
brebis. La vie de ceux qui l’écoutent repose entre les mains de Dieu. Des mains
qui n’oublient pas et savent toujours soutenir.
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